Les Rêveries du promeneur insolite 8

Rêveries huit: rendez-vous « Folie des grandeurs »

 

Ce jour de mal de dos, je me couche tôt. Rien à faire, le matelas n’adoucit pas ma douleur. Ma carcasse souffre le martyr, mes genoux s’agitent, boursouflent, et redoublent… C’est comme si quelqu’un ou quelque chose me cognait sur les os. Je suis la cymbale d’un maniaque nocturne.   Alors, comme à chaque fois, que je suis pris au piège par un intrus, ou les guet-apens des Natures, humaines et inhumaines, j’enfile mes boots bondissantes, mon manteau des sept vents, mon chapeau aux surprises et file prendre part à l’action.  Botté, « manteaulé », et chapeauté, me voici prêt à en découdre avec… Pas le temps d’aller plus loin ni d’ouvrir la porte de mon antre secret…

Je débarque non pas au cœur du Kansas de Dorothée, mais sur le contour du célèbre cercle de Sad Hill, alias, le triste mont, ou la montagne qui chiale, pour les français anglophobes, là même où Clint, Lee, et Eli se sont adressés d’aimables bastos sous la houlette saperlipopette, ô combien tyrannique du génie, Sergio avec Ennio, le maestro, aux platines…

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